La Ferme du Gala est spécialisée dans l’élevage de bétail (limousin et angus) et de poules pondeuses. Au niveau des grandes cultures, on y trouve des céréales (froment, épeautre, sarrasin), des pommes de terre, de la luzerne, des chicorées, du maïs grain (pour l’alimentation des poules), le tournesol (sur 4 hectares) ainsi que des haricots.

Isabelle et Ignace ont repris la ferme en 2017. L’ancien propriétaire avait déjà passé l’exploitation en bio et élevait déjà des poules. Isabelle tenait le magasin de la Ferme du Passavant (dont Ignace est originaire) et a arrêté vu la lourdeur des travaux et parce qu’il fallait s’occuper de la ferme à Glabais. Ils ont vécu le passage en bio comme un beau défi très passionnant. Le marché était porteur à l’époque (ce n’est plus forcément le cas aujourd’hui). Ignace pratique les rotations les plus longues possibles et travaille avec son frère (Karel De Paepe).

Cette année, Ignace et Isabelle ont pris un stagiaire : Rémy. Celui-ci aimerait lancer son propre projet agricole en coopérative.

Quelques secrets

• La culture du froment et de l’épeautre en bio pour produire la farine sur la ferme est un plus. Elle est vendue chez Agricovert ou s’est installé un atelier de transformation (la mie et le copain). Chaque jour, ils produisent 100 kg de farine.
• Les œufs partent vers des coopératives, des boucheries, des épiceries, … Un marchand prend le surplus. Les poules restent un grand moteur de la ferme, puis viennent les grandes cultures, la farine et les bovins.
• Pour fertiliser les champs, ils rachètent du fumier de poules pour compléter le fumier de leurs poules et de leurs bovins.
• Ignace a planté des saules sur ses bandes anti-érosion en collaboration avec Phitec. Les plaquettes seront valorisées dans la chaudière biomasse de la Ferme du Passavant.
• Ignace ne pratique plus les labours d’hiver et laboure moins profond et seulement si les conditions le demandent. C’est au cas par cas et au feeling.

De belles perspectives d’avenir

L’année 2024 a été assez pénible vu les conditions climatiques. Tout a été compliqué du début à la fin (maladie, désherbage, semis difficiles, récoltes pénibles, débouchés difficiles, …). Fort heureusement, Ignace et Isabelle se sont bien diversifiés. Ca leur a permis de tenir bon, notamment aussi grâce aux primes dont ils aimeraient se soustraire à terme, .

Ils cherchent actuellement des nouvelles filières en bio, notamment en collaboration avec Farm for Good. Ils souhaitent développer la filière pour la viande. Pour l’instant, ils travaillent avec Agricovert, mais l’objectif est de trouver une filière en circuit court avec une vente via des boucheries locales.